vendredi 19 novembre 2010

Susan George

Les monstres se sont éloignés. Pour l'instant...

C'est le temps du repos du guerrier, avant la prochaine vague de créatures affamées. Je ne les oublie pas, mais en attendant, une présence féminine est bien nécessaire pour apaiser le visiteur égaré en ces lieux parfois nauséabonds. Voici donc la belle George promise dans la note précédente.


J'ai découvert la désormais très rare Susan George dans l'incroyable road movie Dirty Mary Crazy Larry (Larry le dingue, Mary la garce chez nous). Ce film offre les poursuites de voitures parmi les plus barrées qui soient, mais j'avoue avoir surtout été marqué par l'hystérie délirante de son actrice principale, éclipsant sans mal le pourtant charismatique Peter Fonda.

Susan George est surtout connue pour avoir joué le rôle d'Amy Sumner, la femme de Dustin Hoffman dans le très tendu Les chiens de paille de Sam Peckinpah. Un rôle difficile et violent où une nouvelle fois, le reste du casting a bien du mal à tenir la comparaison.

Curieuse coïncidence : quelques jours après avoir achevé ce dessin, son mari, l'acteur Simon MacCorkindale, connu pour avoir tenu le rôle principal de la série Manimal, est décédé. J'espère ne pas avoir un bien triste pouvoir...

lundi 8 novembre 2010

Plus les choses changent...

Ah non, encore des zombies!

Il est temps de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes, sinon ce sera mon bon foie pour tous. Ces satanés zombies ont la peau dure! Je crois que c'est le moment de sortir l'appeau dur à zombie :


Ah ah, les voilà qui s'amènent!


Ça mène à leur fin.
Leur faim les tiraillent.
Ils raillent et grognent et tuent leurs amis.
Et tu leur a mis un tir à la tête.
La tête est soudée.
Sous des planques, alors on se terre.
Se taire, il vaut mieux : les mots vieux vénérables vont mieux sans mes vils effets.
Et comme enfant, les effets (et vice-versa), je viens de caler un dorica castra dans ma note, et j'en suis pas peu fier !

Allez, promis, la prochaine note sera moins pourrie, moins fait, plus fé...minine. Et elle aura pour nom... George. Comment ça ce n'est pas très féminin? Vous verrez bien... Et le premier qui me répond Romero n'a vraiment rien suivi !

mercredi 27 octobre 2010

Zo(m)bi la mouche

Rhaaa, c'est quoi ces mouches qui traînent partout!

Hum..., bon. Je vous ai trop longtemps laissé en compagnie de la belle Jula, et malgré la douceur de sa compagnie, la lassitude fini toujours par s'immiscer dans le couple. Il est temps d'aller voir ailleurs.

Pourquoi ne pas rendre visite à nos anciens? En ces temps difficiles, leur parole souvent emplie d'une sagesse rassurante soulage nos cœurs meurtris. Mais je vous sens hésitants... Allez, n'ayez crainte, prenez ma main, et je vous mènerais au vieux sage. Aaah, encore ces satanées mouches!


Oula, hé, hé, euh... désolé, il était peut-être un peu trop ancien celui-la. Je me disais aussi, ces mouches... et puis ça sentait le cadavre ici depuis un moment. C'est donc ça : le propriétaire de ces lieux nourrit désormais les vers.

Si vous avez déjà lu cette prose, cette odeur rance de chair pourrie vous est familière. Les zombies se sont en effet à nouveau rassemblés autour d'un bon barbecue, et ont fièrement défendu leur retraite au côté de leurs camarades vivants. C'est vrai quoi, rien que l'idée de travailler encore à 200 ans, ca me file une douleur dans la poitrine moi...

Pour admirer quelques dégoulinants compagnons de route, c'est ici et que ça se passe. Et pour les lire (oui, le zombie a le verbe chaleureux), ce jovial compte-rendu vous rassasiera.

L'euphorie de l'événement est désormais retombée, il est temps de revenir à la réalité. Et le retour fut des plus brutal. Le zombie s'humanise, pour laisser place au visage tuméfié de la victime. Comme on dit, j'ai fait d'une bière deux coups.


Je vous assure, c'est assez étrange de se voir dans cet état...

mardi 31 août 2010

Orange, oh désespoir...

Si la critique est aisée, l'acrylique est lésée. Lésée par une peinture qui ne rend pas justice à la flamboyance de ses couleurs. Elle s'écoule, l'heure, et je pleure mon improductivité. De plus, j'écris mal. L'acrylique lacrymal en somme...


Cette peinture, un cadeau, est inspirée par Jula, modèle du photographe Peter Hegre. Enfin, joue-la, joue-la, c'est vrai, je la joue. Mais c'est surtout pour la joute orale. Alors je l'ajoute aux râles. Un de plus, car plus je la regarde, plus je râle. Si le corps est bien fait, la tête, certainement bien pleine, l'est moins. Pour une première à l'acrylique, voilà pour sûr de l'art qui pique...

Alors si vous voulez voir de bien meilleurs travaux sur la belle, cliquez sur ce label.

vendredi 2 juillet 2010

Singerie

Non pas que le singe rit, mais plutôt que ma piètre maîtrise de l'aquarelle s'apparente aux capacités artistiques d'un gibbon. Et j'y bon, j'y bon... j'y pas si bon que ça, mais bon...


Il s'agit là de ma troisième aquarelle, les deux premières étant de simples tests de sensations. J'avoue être assez emballé par la technique. C'est rapide et fluide, mais j'ai eu beaucoup de mal à correctement représenter la texture de la fourrure. D'où le léger complément au crayons de couleur marrons.

La technique est difficile, mais je garde espoir. Je m'essaierai peut-être à l'aquarelle en noir et blanc. Car je reste un jeune singe à qui l'on peut encore apprendre à faire la grise masse.

samedi 5 juin 2010

L'oeuf en tome 2 : l'opéra

J'ai honte...

Honte de moi. Honte d'œufs, moi. Honte, car deux par mois, c'est peu.

Mais surtout honte d'avoir généré une telle attente, pour simplement placer ce jeu de mots à Zi. Zi est un ami qui m'accompagne souvent. Je lui consacrerai peut-être une note un jour...


Voici donc un petit hommage à Lon Chaney, l'homme aux mille visages, acteur-maquilleur essentiel du temps du cinéma muet, ici dans son célèbre rôle du fantôme de l'opéra.

Ce fut un dessin lon. Chaney pas dans mon habitude d'aller vite. Et j'ai de plus en plus honte...

vendredi 28 mai 2010

L'oeuf en tome 1

Je souhaitais dessiner un œuf pour illustrer ce titre. Mais dans l'œuf est l'embryon. Et l'embryonnaire embryon erre. Il se développe, se divise, se dit "vise!", vise la lumière, l'allume hier, et part braconner.


En voici deux morts-nés, effrayés par la morne existence. La mort est à vide, la vie est avide. Et c'est mûe par l'envie, qu'elle se créé, souvent par hasard.

Et oui, le résultat de ce dessin est un heureux hasard, qui m'a beaucoup plu. La fusion des deux nourrissons en a donné un autre, certes difforme et odieux. C'est comme cela que l'on créé la vie non? On nourrit son autre, on se dit en forme, et, oh dieu! on fusionne...

Au fait, le tome 2 devrait tomber bientôt...

mercredi 26 mai 2010

Croquillages



C'est bientôt la fête des mères. Les amers habitants des mers sont en émoi. Et moi, le maître de maison ici, le maître de céans, m'en vais les mettre dans l'océan. Ils s'en iront le jour venu, en ce dimanche, tels des Comanches.



C'est une demande, telle une commande. Les D sont jetés. Ils sont partout, d'ici, de là, deux à deux, déduits d'un dédale dingue du dedans de mon cerveau lent. Oui, je l'ai sorti aujourd'hui, il fait du vent...




Je disais donc : les dés sont jetés. Les dés d'un jeu créé par un ami, qui parle de crustacés et de coquillages. Il m'en a parlé, j'en ai cru assez. Alors j'en ai fait des croquis et gribouillages : des croquillages.




Il s'agit d'un jeu de mémoire. Ça me fait penser : où ai-je bien pu poser mon cerf-volant?

dimanche 11 avril 2010

Michael Berryman

J'ai lu sur The Drawing Board, où les caricaturistes émérites sont légion, que caricaturer les personnes que l'on apprécie est un bon moyen de progresser, car on n'a pas envie de les rater. Je crois que c'est vrai.


Michael Berryman est un acteur pour lequel j'ai beaucoup de sympathie. Son physique inquiétant, les rôles qui lui sont attribués, son jeu allant de la simple force de sa présence au sur-jeu total font de ses apparitions des moments que l'on oublie rarement.

Son physique se prête à la caricature. Et pourtant, il a tellement de caractéristiques uniques que TOUT peut être exagéré! Faire les bons choix s'est avéré plus difficile que je ne le pensais au départ.


Et comme pour Danny Trejo, une trogne qui sort une fois de plus de The Devil's Rejects. Un vivier à vraies sales gueules, dans lequel je risque encore de puiser quelques futures victimes...

dimanche 4 avril 2010

Au lion d'or...

...alors bonne nuit!
Mais prenez d'abord la peine de prendre une ration. Car au lit et ration. Et même si l'allitération guète, peu de pédant palabre aujourd'hui, parce que parfois, on peint un peu, par pur plaisir, et pourtant, sans savoir pourquoi. Juste histoire de garder la forme. Une forme étrange d'ailleurs, inspirée de cette image.

Flûte, c'est pâques aujourd'hui... j'aurais du peindre un œuf.

mercredi 10 mars 2010

Et de 5!



Fêtons dignement le 5ème post de l'année 2010, avec ces cinq doigts triomphants. Ceux qui n'en voient que quatre n'ont qu'à aller voir plus loin que le bout de leur nez. Mais l'heure n'est pas à la sensiblerie. Car si parfois, le sang, si bleu, rit, il est ici bien rouge. Seuls ceux qui en demandent en gore peuvent cliquer plus loin...

A l'instar des stars, en ces temps d'oscars, cette note mérite bien un prix.

lundi 22 février 2010

Bouh!

Si vous avez l'âme d'un conquérant, que l'aventure est votre quotidien, que vous vous jouez de la peur en la regardant dans le blanc des yeux en riant de sa fourberie, cliquez un peu sur l'image pour voir!

Ah ah, vous faites moins les malins là! Vous tremblez comme des fillettes en réclamant maman! La main moite, s'émiette en émettant maints émois, et moi, m'amuse à vous voir mous, vous mouvoir émus et mourants... de rire d'avoir vu un mouvement si mou avant ces mots vomis voulus minables!

Ma manie de mettre mille ans pour émettre une image munie d'un mot m'ennuie, et je m'en excuse.

C'est vrai quoi, l'animation, les amis, c'est long. Très long. C'est ce genre d'expérience qui fait que j'admire des types comme Bill Plympton, qui fait tout tout seul. Mesdames les animateurs, messieurs les animatrices, et vice versa, vous avez tout mon respect!

dimanche 21 février 2010

Frères

En dehors des caricatures pourries de mes profs sur mes vieux cours, ma première caricature au crayon, datant de l'année dernière, avec une couche de peinture pour la douleur... non, pardon, une douche de teint pur pour la couleur. "Peins leur une touche de couture", ce con me dit à l'origine. Comme quoi, je ne fais jamais ce qu'on me dit.

Quand je dit "ce con me dit", c'est de la comédie. Car j'ai choisi ici mon modèle pour modèle. Et c'est la qu'on médit : pourquoi massacrer mon modèle? Et bien, simplement parce que la caricature, c'est ma mode, elle. Ma sacrée quoi...

lundi 18 janvier 2010

Le beau rot mire

L'ouïe, la vue, l'odeur, le titre de cette note sollicite les sens. Mais l'essence de ce dessin n'est pas dans ce gaz musqué, mais plutôt dans ce gars musclé.

Deuxième tour : après 300, un second hommage, plus vieux que le précédent, à un film tout aussi guerrier, mais dans lequel au moins, on n'a besoin de S'EGOSILLER POUR SE FAIRE ENTEEEEENDRE! NOOOON MAAAAIIIIIS!!! Non, ici, un simple coup de cor, et le silence se fait. Un silence de mort, car le mort dort (je dois pas être le premier à le sortir celui-là...).

Une scène crayonnée sur carte postale (c'est la taille de ce dessin), et qui précède l'une des plus belles mises à mort au cinéma, avec celle de Buliwyf dans le superbe 13ème guerrier du grand John McTiernan, et la mort traumatisante d'Alex Murphy dans le Robocop du hollandais violent Paul Verhoeven. Cette dernière scène fut d'ailleurs en partie à l'origine de mon aversion viscérale pour les films d'horreur pendant mon adolescence, aversion qui s'est évaporée depuis, enlevée de mon esprit. C'est ce que je me dis souvent : y'a comme une ôtée de là haut...

mercredi 6 janvier 2010

Spartagueule à la récré!

Ce soir les enfants, nous dînons chez Gérard. Mais méfiez-vous : Gérard butte l'air. Alors on se huile les coudes, on met son slip de cuir du dimanche, et on se prépare pour la gloire!

Un dessin qui n'est pas de première fraicheur, déjà emballé dans son écrin massif. Mais il est encore subtil, fin et léger comme le film dont il s'inspire, sucré et fondant comme le chocolat Léonidas, fidèle à la sparte âme. Le tout sur un savoureux coulis de fruits rouges, l'étroit sang du logo en témoigne.

Mais, je vois qu'il y en a un au fond du rang qui a encore oublié son matériel! Rhaaa, je vous jure, plus moyen de percer du perse sévère. J'en perds mes vers. Et pourtant, je... vous laisse trouver le dernier jeu de mots tout seuls. Cherchez l'horreur, et lancez-vous!