mardi 28 mai 2019

Il ne faut pas confondre la mise enculeur et le colon rit

Le titre de ce billet peut paraître un peu vulgaire, mais ne vous y trompez pas : d'y mettre de la couleur il est question ici, et non dix mètres de l'enc...rage. Levons l'encre, partons sur l'eau vive par-delà les mers, remplissons les vides par de l'art, des verts, et, bien évidemment, les vides d'amants.

Des seins à col auriez-vous à tâter?
Dessins à colorier vous attendez?

Les voici donc :

On admet que colorier déstresse... Et stresser décolore : cela rend les cheveux blancs. Stress et couleur ne font donc pas la paire, ni la mère d'ailleurs. C'est pourquoi je choisis la couleur, et la merde... ailleurs!

jeudi 31 janvier 2019

Il ne faut pas confondre la mise à nu règne et la musaraigne nue...

De musette à poil il n'est point question ici, mais de muse est à... enfin, vous l'aurez compris...

En ce 31 janvier, il neige sur la France. Mon avis je lance : la vigilance orange est de mise! Deux mises à nu? Une seule suffira bien, qui plus est même pas orange. Elle vire au gris-mauve. Dans la guimauve je verse vite, mais c'est un peu normal par ces épisodes neigeux : on confond souvent averses et précipitations!

Trêve de versets vides : malgré ma pudeur, il n'y a pudeur pour montrer dessins :
 

Et pour ceux qui préfèrent l'art du lent effeuillage à l'indolent défroquage, voici nûment, dans un grand dénuement, les étapes menant au nu :

 
Pas de lien vers la référence photographique cette fois-ci: il n'y en a pas. Enfin si, il en existe une, mais comme dit plus haut, je suis pudique...

samedi 28 juillet 2018

Il ne faut pas confondre vie monastique et vains mots à Stick...

Je ne peins pas beaucoup de paysages, et à vrai dire, je ne suis pas amateur de l'exercice. Je trouve que la créativité y est limitée, qu'il y est difficile de se soustraire aux règles académiques de la perspective et de la composition, et que le résultat, fait d'horizontales et de verticales, est souvent assez figé.

Il faut se rendre à l'évidence : mon jugement lapidaire trahit surtout un manque de maitrise sur le sujet. Ce n'est pas vraiment mon fort. Mais Nicolas Boileau l'a bien dit :

Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage:
Polissez-le sans cesse et le repolissez;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
 
Alors chevet m'y mettre et cloître en mes capacités: l'abbaye de Sénanque dans le Vaucluse, vaut bien que l'on s'y use:

Je me suis dit au début qu'il fallait que je lavande, mais il s'agit d'un cadeau. Cette acrylique date de 2014, et a été peinte avec cette photographie comme référence.

Pour les yeux des pieux curieux, voici un petit pas à pas :


J'ai voulu avoir de forts contrastes, mais mes valeurs sont mal gérées...
J'ai voulu avoir de la matière, mais ma technique est limitée...
J'ai voulu avoir de la profondeur, mais mes couleurs sont saturées...

En art, on n'obtient pas toujours le résultat escompté, alors on laisse parfois tomber...
On désire toucher du doigt la beauté, mais on doute souvent de ses choix ballotés...
Et l'on se dit qu'il vaut mieux arrêter, au mieux qu'il ne reste qu'à rêver...

Alors rêvons! Et il se pourrait bien que cela soit le sujet d'un prochain billet tiens...

samedi 26 mai 2018

Il ne faut pas confondre mes deux seins s'en balancent et le docteur s'en fout...

Je me suis promis que cette année serait plus artistique qu'attentiste, plus carrée qu'à l'arrêt, plus imaginative qu'image inactive, plus dessinée que décimée... Peut-être il y aura des si... mais, des non plus, des plus le temps, des tant pis... Mais le pire est que plus rien n'inspire, que la douleur gagne sur la couleur, que l'on ferme la porte à ses passions. Alors passons le seuil, laissons l'an porter ses fruits, que l'emporte pièce par pièce, et que l'on porte l'art et du cochon!

Et pour partir sur de nouvelles bases, faisons table rase des anciennes. T'as bu la rasade comme disent les latins enivrés. Des projets non livrés, jamais publiés par manque de satisfaction, manque de confiance, manque d'idée, manque de mots, de motiv, de motivation, parce que ce n'est pas du beau, du bon, dubonnet.

C'est donc par un titre en hommage à Franquin et à ses idées noires que je vois rouge en ce jour. On rougit par pudeur, par honte, par timidité, parti politique, par la peau les tiques, parce qu'on est gêné dit, par le génépi, pardi! Le génépi désinhibe, on se met à nu! Cliquez donc sur ce dessin pour y voir des seins:


Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme: cette peinture datée de 2013, est basée sur ce dessin que j'ai fait en 2011 pour exercer le crayon:


Dessin lui-même basé sur cette photo trouvée en cherchant des références avec des clairs-obscurs marqués:


Alors oui, j'ai du retard à publier. Mais je dure tard pour ces billets, et comme l'envie revient, je reviens à la vie...

jeudi 18 mai 2017

La croix de l'Espinasse

Il est temps... Après une longue traversée du dessert, je ressors couvert de crème fouettée... Mais je ressors surtout mes vieux dessins, certains enfouis en fouillis dans mes cartons, d'autres ayant connu la gloire et la célébrité. Ébruitons le avec célérité, car cela fait trop longtemps que plus aucun bruit ne court en ces lieux...

Voici donc une aquarelle datant de 2015, jamais exposée, et dont l'ex-position était un carton, avant d'être bien encadrée. 


Pour ceux qui n'aiment pas rentrer dans des cases, la voici sortie du cadre de ses activités :


On y voit la croix de l'Espinasse, à Saint Sernin en Ardèche. Quel curieux nom, Sernin! Je ne connais personne portant ce nom, et j'apprends qu'il s'agit de la contraction de Saturnin. Je n'en connais pas plus... sauf les lendemains de cuite, où souvent, ça tourne hein!

En parlant de boisson, il paraît qu'autrefois, les paroissiens descendaient jusqu'à cette croix pour prier afin de faire tomber la pluie, l'eau divine... Mouais... Je ne vois personne autour de la croix, mais plutôt des vignes. L'eau divine serait donc l'eau dite vin!

La faute à Sernin et Saturnin? La faute aux deux révérends? Ou plutôt la photo de référence :


On voit que je me suis mis au jardinage, j'ai élagué. J'étais en effet à deux doigts de m'égarer et larguer l'art en gagnant de l'âge, gage d'un grand gain d'égo. Gare à l'écart, car naguère on m'a dit: go! C'est hagard que l'art gagne!

mardi 25 avril 2017

Il ne faut pas confondre planche à roulettes et ranch à poulettes

Changement de support, j'en sue comme un porc, et voilà le résultat :


Diable, ça envoie du bois! Et comme il est dans les détails :



Du grab, du grind, des tricks et des flips, on se croirait dans une chanson des Forbans :


Pour changer, j'aborde la longboard. Il s'agit d'un mélange d'idées piquées par-ci par-là. Met l'ange on m'a dit, mais j'ai préféré une vierge. Et pour faire bonne mesure, il a forcément fallu compléter avec une verge, un One eyed monster comme disent les anglais. Et ce monstre à un œil, je l'ai volé sans scrupule à cette planche Santa Cruz :


C'est donc un collage, et il faut bien l'avouer : le collage gène. Certes ça fait la peau nette, mais il faut être honnête, c'est carrément du vol! Que fait la peau lisse? Elle regarde ailleurs et j'en ai profité pour piquer cette vierge à un certain Sam Whitton (https://www.flickr.com/photos/jammysam/). Son design m'a plu.

Pour les amateurs de "Fabrication de", voici les coulisses, trop bonnes :


Il est temps d'aller s'étendre, en attendant du plus tendre...

vendredi 13 mai 2016

L'an ferme de Dante...

Abandonnez toute espérance, vous qui entrez...

Après avoir crayonné des détails de la Porte de l'Enfer, j'ai fini par en franchir le seuil. Je suis descendu dans les profondeurs du neuvième cercle, ai croisé Lucifer (qui m'a laissé faire), y suis resté trois longues années, et en suis enfin sorti pour terminer mon périple au quatrième niveau du Purgatoire : celui de la paresse...

Car si je n'ai rien écrit ici pendant trois ans, c'est d'abord à cause de cette exquise esquisse :


qui m'a ensuite servi de support pour l'aversion encrée :


Il s'agit d'une reproduction du tableau Dante et Béatrice par Henry Holiday. Il s'est visiblement écoulé moins de deux ans entre le voyage de Holiday à Florence pour les études préliminaires et la première exposition de ce tableau. J'aurais pour ma part mis une longue année pour ne faire que le recopier, un an ferme de Dante en somme...

Comme le voyage de Dante aux enfers, la création de ce dessin fut longue et tortueuse. Ceux qui connaissent mon intérêt pour les monstres ont peut-être lu tortue tueuse entre les lignes, et ils auront raison, car toutes ces lignes tordues m'ont tué, m'ont fait du tort. Lent comme une tortue, j'ai fini par perdre le rythme, mais pas les rimes : sans perdre mes vers donc, je persévère. Mais pas pour mon père sévère, non, pour mon oncle. Für oncle comme disent les allemands. J'ai d'ailleurs l'allemand le coulage de telminer ces longs clobalds. C'est l'oncle au bal? Ah non, ces ronds crobards!

Après ses desseins aux enfers, Dante s'en est allé au Paradis, si! Alors pour les dessins, je dois me dire : ose en faire! et les étaler en parade ici...

mercredi 10 février 2016

Bonne année 2016... et 2015 aussi... et, oh, et 2014...

Et bien, il serait temps de souhaiter une bonne année tiens! En Février? Pourquoi pas dans trois ans! Et puis, il serait temps d'écrire un article ici! Depuis 3 ans? Bien sûr! Pourquoi pas toutes les années bissextiles tant qu'on y est!

C'est donc d'une pierre trois coups que j'écris mon premier mot depuis trois ans en souhaitant à tous les gens qui ne viennent plus ici une bonne année bissextile! Vous aurez cette année un jour de plus pour faire tous ce que vous n'avez pas le temps, le tempérament, le mental, le talent, l'envie, la vivacité, la ténacité, la témérité de construire, d'instruire, de séduire, sans nuire ni fuir. Une journée seulement pour trouver toutes ces qualités? Bigre... S'il faut faire si vite, tâchons donc de trouver la tempéramentalenvivaciténacitémérité! Et pour les plus lents comme moi, nous nous contenterons de trouver, pour les lents, et bien l'élan... 

Et comme une image vaut mille mots, une vidéo vaut peut-être mille images. Voici donc une vidéo qui m'évitera d'avoir à publier mille images. J'ai déjà du mal à en publier une...


Cette vidéo n'est pas faite de mille images, mais de 191. C'est un petit test pour comprendre les problématiques de l'animation en volume. Et en guise de problème à tics, on peut dire que ça gratte! Car si l'animation en volume, j'espère aussi qu'elle en vaut l'autre. Mais, elle n'en vaudrait donc plus mille alors? Mince, j'aurais peut-être mieux fait de me contenter d'un dessin...

J'espère que l'on se reverra avant trois ans...

jeudi 4 avril 2013

Siamois, il y a aussi toi...

Les frères et sœurs siamois ont toujours exercé sur moi une certaine fascination. A vrai dire, c'est le cas de toute sorte de mutations humaines, et je conseille l'érudit bouquin suivant sur le sujet : Les Monstres de Martin Monestier, ainsi que l'incroyable film Freaks de Tod Browning.

Mais parmi ces remarquables créations d'une nature facétieuse, les siamois restent sans doute les plus étonnants. Qui voudrait avoir son frère ou sa sœur constamment collé sur son dos? Ces malheureux vivent un drame humain dont peu ont idée. Et même s'ils portent à deux le poids écrasant du destin, la simple évocation de l'ampleur des obstacles qu'ils doivent surmonter au quotidien découragerait nombre d'entre nous.

Tenez par exemple, un rhume, pour nous, n'est qu'une gène furtive, un bref détour imprévu sur le chemin tracé de nos vies. Mais pour les siamois, c'est une épreuve épuisante, un Everest à gravir, un désert aride à traverser!

Cette note est mon hommage.


mardi 26 février 2013

La ballade des gens qui sont nés quelque part

C'est en hommage à cette chanson de Georges Brassens que voici un post des plus chauvin. Un hommage, car les accès de fierté locale m'ont toujours fatigué. Mais si les autochtones ne vantent pas leur pays, qui le fera...

C'est donc pour cela que j'ai eu recours à l'aquarelle pour peindre l'ardéchois Saint Germain, car les eaux toquent, tonnent...



En lieu et place du chauvin, j'aurais pu faire un hommage au chaud vin. Mais sous l'ombre de la vierge, restons décents, car elle observe.

...la vierge regarde et scrute les pierres arides.
A rides, les pierres le sont, parcourues de sillons.
Et si on s'y attarde, on y trouve quiétude.
Qui es-tu, de ce si beau village?
Vis là, je suis d'ici et vous peins Saint Germain.
Pince un germe hein? Malheureux, ce poème dérive.
Des rives de la langue, il s'éloigne bien preste...
Presse ton écrit me dis-je, qu'il s'approche de sa fin!
Sa faim de jeux de mots et d'effets de styles hauts,
Stylo refermé, tournons la page, et laissons-la vierge...