Hum..., bon. Je vous ai trop longtemps laissé en compagnie de la belle Jula, et malgré la douceur de sa compagnie, la lassitude fini toujours par s'immiscer dans le couple. Il est temps d'aller voir ailleurs.
Pourquoi ne pas rendre visite à nos anciens? En ces temps difficiles, leur parole souvent emplie d'une sagesse rassurante soulage nos cœurs meurtris. Mais je vous sens hésitants... Allez, n'ayez crainte, prenez ma main, et je vous mènerais au vieux sage. Aaah, encore ces satanées mouches!
Oula, hé, hé, euh... désolé, il était peut-être un peu trop ancien celui-la. Je me disais aussi, ces mouches... et puis ça sentait le cadavre ici depuis un moment. C'est donc ça : le propriétaire de ces lieux nourrit désormais les vers.
Si vous avez déjà lu cette prose, cette odeur rance de chair pourrie vous est familière. Les zombies se sont en effet à nouveau rassemblés autour d'un bon barbecue, et ont fièrement défendu leur retraite au côté de leurs camarades vivants. C'est vrai quoi, rien que l'idée de travailler encore à 200 ans, ca me file une douleur dans la poitrine moi...
Pour admirer quelques dégoulinants compagnons de route, c'est ici et là que ça se passe. Et pour les lire (oui, le zombie a le verbe chaleureux), ce jovial compte-rendu vous rassasiera.
L'euphorie de l'événement est désormais retombée, il est temps de revenir à la réalité. Et le retour fut des plus brutal. Le zombie s'humanise, pour laisser place au visage tuméfié de la victime. Comme on dit, j'ai fait d'une bière deux coups.
Je vous assure, c'est assez étrange de se voir dans cet état...